SOURCE : Le Journal de Montréal
Vous l’avez sûrement remarqué: votre succursale a changé de nom, votre conseiller préféré a pris sa retraite ou a rejoint un grand réseau national. Ce phénomène n'est pas le fruit du hasard. Il traduit un mouvement massif de consolidation dans l’industrie financière au Québec et au Canada.
Selon les données récentes de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le nombre d’acteurs majeurs contrôlant plus de 80 % du marché des services financiers a doublé en moins d’une décennie.
Les petites structures indépendantes disparaissent ou se font absorber par de grandes institutions, entraînant une standardisation des services et une uniformisation des produits proposés, souvent décidés à des centaines de kilomètres des clients eux-mêmes.
Alors que l’industrie des services financiers est marquée par la consolidation, les fusions et l’uniformisation des modèles d’affaires, MICA Cabinets de Services financiers trace sa propre voie depuis 1986. À l’aube de ses 40 ans, l’entreprise québécoise prouve qu’un modèle indépendant, humain et agile peut non seulement survivre, mais répondre à de vraies questions, de vrais problèmes, pour de vraies personnes.
Dans un marché dominé par de grands réseaux intégrés, MICA reste l’un des rares cabinets à offrir un véritable cadre d’exercice autonome aux conseillers. Ici, pas de pression pour vendre des produits maison , ni d’imposition verticale. Les conseillers affiliés conservent leur indépendance, tout en bénéficiant d’un soutien rigoureux...
«L’indépendance est dans notre ADN. Nous croyons qu’un conseiller est plus efficace, plus éthique et plus humain lorsqu’il agit dans l’intérêt de ses clients, libre de ses choix», explique Gino Savard, président de MICA.
Au-delà des principes affichés, cette philosophie a des implications concrètes: un conseiller qui ne dépend pas de produits maison ou de quotas internes peut bâtir une relation durable et personnalisée.
Fidèle aux valeurs défendues par son père, Denis Savard — fondateur de MICA et ardent défenseur de l’indépendance dans les services financiers —, Gino Savard a choisi d’agir sur le terrain réglementaire et institutionnel. Son mandat à la présidence du conseil d’administration de la Chambre de la sécurité financière (CSF) a marqué un tournant: sous sa gouverne, l’organisme a redoublé ses efforts pour rehausser la reconnaissance de la profession, protéger le public et développer les compétences des conseillers.
Pour Savard, l’intégrité professionnelle et l’indépendance du conseil ne sont pas des idéaux abstraits: ce sont les deux piliers qui permettent aux Québécois de recevoir des conseils adaptés, libres d’influences externes, dans un marché aussi stratégique que celui de leurs finances personnelles.
Après près de quatre décennies, cette philosophie n’est pas restée une simple déclaration d’intention: elle a façonné la trajectoire de l’entreprise, année après année. Portée par un modèle indépendant et ancré dans la proximité, MICA a connu une croissance soutenue, tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices.
Aujourd’hui, le réseau rassemble plusieurs centaines de conseillers à travers le Québec, actifs en assurance, en placement et en planification financière.
Et si l’histoire de MICA s’écrit dans la durée, c’est qu’elle est jalonnée de moments charnières qui témoignent autant de son agilité que de sa stabilité.
Fidèle à sa mission d’allier liberté et rigueur, MICA a toujours abordé la technologie comme un levier au service des conseillers, et non comme une fin en soi. Plutôt que de suivre les modes ou d’imposer des plateformes universelles, l’entreprise a fait le choix de développer des solutions sur mesure, pensées pour la réalité du terrain: portail évolutif, intégration de la signature électronique, automatisation des processus. Des choix discrets, mais profondément structurants...
En 2025, MICA ne prétend pas être la plus grosse firme du marché. Elle mise plutôt sur la solidité de son modèle, la fidélité de sa communauté et la clarté de sa mission: permettre aux conseillers d’offrir un service personnalisé, indépendant et profondément humain.
«Notre rôle est d’être un levier, pas une barrière. Après 40 ans, notre plus grande réussite, c’est d’avoir préservé cette liberté dans un environnement de plus en plus normé», conclut Gino Savard. Et c’est ici, au cœur du Québec, que cette mission prend tout son sens.
Forte de ses 40 ans d’histoire, MICA regarde résolument vers l’avenir — avec la même ambition: faire évoluer la profession, protéger l’indépendance du conseil et contribuer durablement au mieux-être financier des Québécois pour les décennies à venir.